Cette démarche d'inspiration européenne considère que ces données détenues par les administrations des Etats ou par des entreprises privées en charge de mission de services publiques appartiennent à la collectivité.
L'accès libre et gratuit à ces données est garant d'une meilleure transparence des administrations et des entreprises en charge de missions de service public et donc d'une meilleure efficacité de leurs pratiques et de la démocratie.
Bien que la directive INSPIRE ne s'applique au cinéma, les premiers films d'auteur en Crowdsourcing pourraient utilement s'inspirer des données publiques des films ayant bénéficiés de subventions publiques, par exemple :
- collectivités contributrices et budgets concernés
- critères de décisions des comités de lecture
- comptes-rendus des comités de lecture
- identités des membres des comités de lecture, curriculum vitae (formation, liens avec l'industrie cinématographique et avec les médias)
- chroniques des choix des membres des comités de lecture
- budgets analytiques des films aidés par une institution publique (CNC, collectivités territoriales, etc.)
- nombre de jours de tournage et lieux de tournage imposés par les contributions publiques
- nombre de contributeurs privés, types de contreparties
- nombre de spectateurs
- liste des professionnels de l'industrie ayant bénéficié de subventions publiques pour ce projet (développement, production, distribution, exploitation, etc.)
- liste des entreprises ayant bénéficié de déduction fiscales pour leur contribution au cinéma (mécénat, etc.)
- liste des personnes privées ayant accepté la levé de l'anonymat et ayant contribué au cinéma (mécènes, bénéficiaire de la TIPA, etc.)
- etc.
L'open data faciliterait considérablement l'émergence des premiers films en crowdfunding et crowdsourcing.
Ce travail de valorisation des données représente un « marché » pour les développeurs d'applications, statisticiens, etc.
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