Le plan de financement d'un premier film d'auteur doit réussir à déclencher l'effet domino des différents contributeurs. Si une sélection par le CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée) est un avantage indéniable, celle-ci n'est pas suffisante.
L'avantage décisif consiste à convaincre un distributeur à s'engager sérieusement. Cet engagement facilite l'adhésion d'un diffuseur de télévision qui lui même permet de convaincre certaines institutions locales. L'effet domino est enclenché : l'adhésion d'un partenaire entraîne l'adhésion des autres.
Les comités de lecture des distributeurs s'intéressent au "marché" du projet. Le marché des films d'auteur est modéré et, pour les premiers films, il n'existe pas d'antécédent permettant d'évaluer le potentiel du marché. Il est difficile pour le distributeur d'évaluer le marché d'un premier film d'auteur et donc d'estimer l'investissement et le risque sur lesquels il souhaite s'engager.
La décision du distributeur étant le point clé d'un projet de film d'auteur, il est essentiel de pouvoir lui fournir la meilleure visibilité sur l'audience probable du film qu'il distribuera, voire de lui garantir que son risque est limité.
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